instrument mis en vente sur le site La Cave à vents de Frédéric Maillard
Bienvenue dans ce petit musée virtuel consacré à la clarinette et à son histoire !
mercredi 25 février 2015
jeudi 5 février 2015
Contra-Alto Mib BUFFET-CRAMPON & Cie de 1899

Ce modèle possède la particularité de posséder un bocal col de cygne faisant le tour du corps supérieur. Le clétage est basé sur le système Boehm, seule la longueur des clés modifiant le design habituel de ce type de clarinette. La note la plus grave est un Mi, effet réel Sol. Les deux corps de l'instrument ont été reliés entre eux par un système de vis, l'instrument ne pouvant plus se démonter et devant être transporté dans sa longue boîte "cercueil" d'origine, peinte en noir.
L'instrument à appartenu à la Grande Harmonie de Roubaix dans le Nord, une des rares à avoir eu un tel instrument en France dans la première moitié du XXe siècle.




PHOTOS: Cliquez dessus pour les élargir / click to enlarge .




Le montage du ressort de la clé de Fa#/Do# du petit doigt de la main droite rivé en dessous de la clé est typique des instruments de la marque Buffet-Crampon et Cie de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
contrabass clarinet klarinette
dimanche 1 février 2015
Clarinettes GENTELLET à 14 clés et à rouleaux, vers 1830
Clarinettes Gentellet à 14 clefs et 4 rouleaux
(collections particulières)
Les clarinettes munies de rouleaux ont vu le jour en France vers
1822-1823.
Les rouleaux les plus anciens - beaucoup plus volumineux que
ceux-ci - ont équipé dès 1824 les clarinettes professionnelles système Müller des
marques prestigieuses françaises, principalement des luthiers installés à Paris: François Lefèvre, Jean-Jacques Baumann et Claude Gentellet.
Ce système inventé dès 1804 par Janssen permettait ainsi de glisser les deux petits doigts d'une clé grave à l'autre.Malgré ce progrès, de nombreux instruments resteront fabriqués avec 13 clés mais sans rouleaux.
La quatorzième clé (pour le majeur de la main gauche), associé au doigté de Mi/Si, donnait un Fa/Ut juste au contraire du doigté fourchu habituel. Adoptée dans les modèles allemands, elle reste assez rare dans les clarinettes françaises de la deuxième moitié du XIXe siècle
jeudi 29 janvier 2015
Publicité en 1927 pour les clarinettes D. Laubé à La Couture-Boussey
publicité en 1927 pour D. Laubé à La Couture-Boussey
Médaille d'Or à l'Exposition Universelle de Paris en 1900
Le modèle présenté est une clarinette système Full-Boehm descendant au Mi b grave, avec 7 anneaux mais sans la clé articulée Do#/Sol# (C#/G#) pour l'annulaire gauche.
Remarquons que la date de fondation de cette maison indiquée à gauche (1706) est une erreur manifeste, car toutes les autres publicités concernant ce luthier indiquent en effet l'année 1760, y compris sur la partie supérieure droite de cette publicité (en partie coupée)
vendredi 16 janvier 2015
JUNG facteur à Lyon et Marseille

Il vient travailler à Lyon vers 1810 comme apprenti facteur d'instrument. Il tente de s'implanter en 1813 à Keppenheim au nord de Freiburg dans l'actuel Bade-Wurtemberg, mais on le retrouve bien vite à Lyon où il se marie en juin 1813 et où il exerce son métier en 1814-1815.
clarinette en Sib/La à six clés carrées en laiton, vers 1815
(6e clé standard main gauche) vichy enchères, mai 2015
bulbe et pavillon marqués B / barillet et les deux autres corps marqués A
Jung s'installe à Marseille dans le courant de l'année 1815 comme fabricant d'instruments à vent spécialisé dans les clarinettes et les bassons, instruments très demandés par les nombreuses musiques militaires.

Instrument en Ut typique des années 1800 à 1820 avec ses cinq clefs carrées en laiton et ses bagues de garniture en corne. la bague inférieure du pavillon étant monoxyle, comme sur beaucoup de clarinettes en Ut prévues pour l'armée.
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L'atelier de Jean Guillaume Jung était situé sur le Cours Saint-Louis à Marseille. Il était aidé de plusieurs apprentis et compagnons, tous d'origine allemande, dont son futur gendre Frédéric Widemann, un spécialiste de la clarinette à Paris en 1836-1850 et fournisseur pour cet instrument du Gymnase militaire dirigé en 1838 par Hyacinthe Klosé, une référence clarinettistique!

instrument à usage militaire
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.Ce bel instrument montre l'influence de la facture lyonnaise sur Jung, et ce 25 ans après son départ de Lyon pour Marseille !
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La clé de registre ouvrant sur le dessus est notamment typique de la facture vers 1808 de Jacques François Simiot (1769-1844) puis de ses élèves.
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Jean Guillaume Jung exerce encore à Marseille en 1844 comme l'atteste une clarinette en Sib possédant un pavillon frappé de cette date, ainsi qu'une clarinette en Sib en ébène et ivoire avec un clétage à 13 clés probablement en maillechort ou dans un alliage proche, datable vers 1845-1850.
Clarinette en Sib à 13 clés en pelle à sel, Jung à Marseille, vers 1845-1850
(coll. DW)
Dans les années 1850, Jung semble être de retour aussi à Lyon. Plusieurs instruments de sa fabrication sont, en tout cas, estampillés "JUNG / A LYON". En buis et à 13 clés en laiton, ils sont de facture plus simple et à l'usage probable de l'armée. Les trous de jeu de la main droite sont très gros pour pouvoir augmenter la puissance de l'instrument.
samedi 10 janvier 2015
dimanche 28 décembre 2014
Clarinette mongole Ever Buree (suite)
Ever Buree moderne, avec corps en ébonite noire et clétage en laiton
Voici la définition de cet instrument donnée sur le wikipedia français:
L' ever buree (parfois nommé surnaï) est un instrument de musique mongol de la famille des clarinettes courbes. Alors que son nom signifie «corne» (ever) - «trompette» (buree), sa sonorité et sa tessiture sont celles d'une clarinette de basset.
Techniquement, il s'agit d'un tuyau presque cylindrique recourbé de manière circulaire pour que le pavillon de l'instrument se glisse sous le bras droit. Un bec et une anche simple du même genre que le saxophone alto sont fixés en haut de ce tuyau.
Le clétage en laiton, recopié de ceux existant sur les instruments occidentaux, est assez complexe et comporte de nombreuses clefs de trille et plusieurs clefs héritées de la clarinette allemande (avec des possibilités de glissement). C'est un instrument quintoyant, il existe une clé permettant de passer au registre aigu .
Inventé il y a peu (dans les années 1970), cet instrument renforce l'orchestre typique mongol dans les graves. Il est l'un des neuf instruments de cet orchestre, le 9 étant un chiffre porte-bonheur.
Pour compléter cet article, voir aussi nos posts plus anciens (chercher Ever Buree dans la liste ci-contre)
samedi 27 décembre 2014
EXPOSITION DE ST-CLOUD (partie2): Clarinettes populaires en roseau
Launeddas (Sardaigne), Arghuls (Tunisie, Maroc, Egypte), Xeremia et Reclam de Xeremies (Ibiza, Baléares), pakou ou pku (Arménie), muse chalumeau double de Charavines (France)
mercredi 24 décembre 2014
EXPOSITION DE ST-CLOUD (partie3): Tarogatos, Dupinophones, Octavin et Cie
sur le côté gauche: (gauche à droite)
deux dupinophones de DUPIN vers 1900, deux chalumeaux modernes, une "primer clarinet"de O'BRIEN vers 1950, un clar-o-sax conique en métal de CONN, vers 1930, un chalumeau populaire
sur le mur du fond (gauche à droite):
Clarinette basse en Ut système simple de BUFFET-CRAMPON & Cie, début 20ème
Clarinette alto en Mib de SELMER, vers 1950
Clarinette basse Sib en buis teinté système Boehm de BUFFET-CRAMPON & Cie, vers 1870
Clarinette basse de théatre de BUFFET-CRAMPON & Cie, vers 1935
au milieu de la vitrine:
3 tarogatos (Roumanie), 20ème siècle
Une clarinette populaire mongole Ever Buree, vers 1970
un Octavin d'ADLER, vers 1900
Clarinette Sib à 9 clés de GRIESLING & SCHLOTT à Berlin, vers 1820-1830
Clarinette Griesling & Schlott à Berlin en Sib, 9 clés carrées montées sur blocs, bagues en ivoire. Les deux grandes clés du corps inférieur sont étirables pour s'adapter à un corps de rechange en La (manquant); le bec n'est pas d'origine.
(ebay france novembre 2014)
Firme établie entre 1801 et 1835 par partenariat entre Johann Conrad Griessling [Griesling] (1771-1835) et Balthasar Melchior Schlott (a1778-p1841), tous deux anciens ouvriers de Kirst à Postdam de 1787 à 1801. Ils étaient fournisseurs de la cour royale de Prusse et de l'Armée pour tous les instruments à vent, aussi bien bois que cuivres. Le célèbre clarinettiste Heinrich Bärmann utilisa dès 1809 une clarinette à 10 clés de leur fabrication, et ce jusqu'à la fin de sa carrière.
Au décès de Griessling en 1835, des suites d'une blessure à la tête, Schlott continua le commerce sous son propre nom jusqu'en 1841.
vendredi 28 novembre 2014
EXPOSITION DE SAINT-CLOUD: Quelques Clarinettes et chalumeaux ... (partie 1)
Clarinettes en métal des 19e et 20e siècles:
de la piccolo en Do aigu à la basse en Sib
l'instrument en mib à droite est en fait une clarinette en bois recouverte de métal
clarinettes françaises entre 1780 et 1845:
tonalités de Fa aigu, Mib, Ré, Ut, Si bémol, Si bécarre et La.
modèles de 5 clés à 12 clés carrées ainsi que de 13 à 17 clés rondes et en pelle à sel (syst. simple et Boehm)
ensemble de 3 chalumeaux (alto, ténor et basse), 1 clarinette d'amour, 3 cors de basset, 1 clarinette alto prototype en Fa et 3 clarinettes contra-alto en Mib, bois ou métal.
pour découvrir d'autres instruments exposés, venez nous rencontrer sur ce site:
samedi 18 octobre 2014
jeudi 16 octobre 2014
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