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dimanche 15 janvier 2023

Clarinette en Ut de JEANTET à Lyon à 5 clés rondes et plates, vers 1825


François Jeantet exerce à Lyon dans les années 1810-1820 comme clétier puis fabrique des clarinettes dans les années 1820-1827.


A ma connaissance, ses instruments sont tous équipés avec des clés rondes et plates, et il est un des rares en France à avoir fixé les deux clefs supérieures sur des blocs et non sur des bagues circulaires. 

Autres facteurs français utilisant ce type de montage: SIMIOT à Lyon, François Michel AMLINGUE à Paris et Bernard LABADIE à Montauban.



jeudi 27 janvier 2022

rencontres 2021 de l'ACIMV à La Couture (Eure) : Trente clarinettes françaises fin XVIIIe rassemblées pour un jour ...

 

Clarinettes à 5 clés dans les tonalités de Fa - Ré - Ut - Sib et La des facteurs suivants :

AMLINGUE - AUGER - BAUMANN - BOISSELOT aîné - BOISSELOT cadet - DARTU - FAVRE - GEIST - LABADIE - LABRO - MARTIN - MOUSSETTER - PORTHAUX - PROFF - PRUDENT - RAVER - ROBERTY - THOMAS - TIBOUVILE - TIBOUVILLE frère - VIENNEN - WINNEN.

lundi 31 décembre 2018

2008-2018: LES 10 ANS DU BLOG SUR LA CLARINETTE !

En novembre 2008 débutait l'existence de ce blog spécialisé sur la clarinette ancienne. Près de 320.000 connexions depuis 2008, plus de 250.000 depuis 2012 - merci pour votre fidélité.

Je partage avec vous la première illustration de ce blog, parue le 5 novembre 2008 !


Clarinette en Sib de Michel AMLINGUE avec corps de rechange en La
corps en buis bagué d'ivoire, Paris, vers 1780-1785
clétage en laiton avec des coulisses extensibles
pour les deux grandes clés du corps inférieur
becs en ivoire et en ébène, tous deux estampillés de ce facteur.

jeudi 13 juin 2013

Clarinette Michel AMLINGUE à 5 clés rondes vers 1810-1816


Clarinette tardive de Michel Amlingue, facteur de clarinettes à Paris (fl. a1778-1816) qui a la particularité pour ce facteur d'avoir des clés en laiton à têtes rondes et plates et, surtout, encore un pavillon et corps du bas en une seule pièce, comme au XVIII° siècle.

vente Jezequel, Rennes, juin 2013 (D.R)

Les clé de La et de registre (pouce et index main gauche) ne sont pas montées sur des anneaux mais sur des blocs comme le feront en France dans les années 1820 certains facteurs lyonnais (Jeantet, Bouchmann) ou bien le fils de Michel Amlingue, François Michel  vers 1820-1826.

vente Jezequel, Rennes, juin 2013 (DR)
Les grandes clés inférieures sont à allonges pour permettre l'utilisation de corps de rechange. Un étrier à bords arrondis sert de guide à la grande clé de fa#/do# (F#/C#).
clarinet boxwood, ivory, stockbell, 5 rond keys,

jeudi 13 mai 2010

Exposition au CRR de Paris - Avril 2010 (partie 1)












__________________Le 1er concours internationnal de clarinette de Paris organisé dans le cadre du CRR de Paris, rue de Madrid, du 21 au 25 avril 2010 a été l'occasion de présenter une sélection de 80 clarinettes de ma collection.
Voici un aperçu de deux des vitrines installées dans le hall de l'auditorium où se déroulait ce concours de haut niveau.










CLARINETTES FRANCAISES A CLES CARREES

de gauche à droite (from left to the right):
- SECRETAN à Besançon, 5 clés, en Mib (c.1800)
- François MARTIN à La-Couture, 5 clés, en Ré (c.1780)
- Bernard LABADIE à Montauban, 5 clés, en Ut (c.1785)
- Michel AMLINGUE à Paris, 5 clés en Sib avec corps de rechange en La (c.1780)
- MOUSSETTER à Paris, 5 clés, en Ut (c.1785-1790)
- Nicolas WINNEN à Paris, 5 clés, en Ut (c.1790-1800)
- Jean-Jacques BAUMANN à Paris, 6 clés, en Ut (c.1795-1810)
( en arrière-plan: tablature de la méthode de Blasius - Paris, 1796)

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instruments de
Jean-Jacques BAUMANN
facteur d'instruments à Paris
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de gauche à droite (left to right)
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- 12 clés carrées, en Ut (c.1825)
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- 5 clés carrées, en Ut (c.1800)
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- 6+3 clés carrées, en Ut (c.1815)
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- 5+1 clés carrées, en Fa (c. 1810)
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- 6+6 clés carrées, en Ut (c.1815)

samedi 24 janvier 2009

Cors de basset français et clarinettes altos en Fa

Le cor de basset n'a jamais été en France un instrument populaire comme cela a pu être le cas en Allemagne et en Bohême. Bien qu'introduit à la fin du XVIIIe siècle, on ne le trouve que rarement à l'Opéra de Paris et dans les concerts publics.


Les trois seuls instruments français encore conservés de nos jours sont tous de forme courbe comme les premiers instruments des Mayrhofer de Passau qui passent pour être les inventeurs de cet instrument. Ils sont tous trois conservés au Musée de la Musique à Paris.


Notons que Michel AMLINGUE, facteur parisien originaire de Trêves en Allemagne, et BÜHNER & KELLER, strasbourgeois, étaient plus soumis à l'influence germanique que Dominique Porthaux, le troisième facteur connu de cors de basset, natif lui d'Antony près de Paris. Selon le musicologue Jean Jeltsch, l'instrument basse cité en 1775 comme invention de Gilles Lot a pu être aussi une sorte de cor de basset.


Les cors de basset sont identifiables par leur ravalement, sorte de prolongation du tube vers le bas pour descendre en général une tierce majeur en dessous de la clarinette, avec ajouts de clefs au pouce.


Cette prolongation est généralement obtenue par une protubérance appelée boîte dans laquelle le tube forme un esse.


Bien que les premiers cors de basset soient accordés en La et en Sol, la tonalité qui s'imposera à la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle sera celle de FA et la forme celle anglée avec un coude entre les deux corps principaux.
clarinette alto par J.F.Simiot, Lyon, vers 1820 (musée Oxford)

Il faut attendre les développements de la clarinette à 13 clés et de son modèle alto par Iwan Müller en Allemagne avec Grenser puis avec les facteurs parisiens, mais surtout ensuite les inventions de Jean-François Simiot et de l'école de facture lyonnaise pour trouver une véritable clarinette alto de qualité, fiable tant au niveau auditif qu'au niveau facture instrumentale.



signature de Jean-François Simiot en 1814 à Lyon


clarinette alto en FA par la maison Simiot et Brelet à Lyon, vers 1850, proposée en salle des ventes, étude de maître Guy Laurent à Vichy (décembre 2007, cliché DW)

La Revue Musicale
(1828, tome III pp 470-472)



Les premières clarinettes altos en France seront surtout accordées en Fa. L'importance prise par Adolphe Sax et sa réforme des musique militaire dans la deuxième moitié du XIXe imposera progressivement un instrument accordé en Mib, avec la forme moderne de l'instrument et son pavillon en métal recourbé vers le haut pour mieux diffusé les sons.


Cependant, certains instruments continueront à être réalisé en FA dans la deuxième moitié du XIXe siècle. C'est le cas de plusieurs instruments réalisés en France par Buffet-Crampon et en Belgique par Mahillon.


Modèle d'atelier Buffet-Crampon & Cie


en FA "AD" (Fa Ancien Diapason), ca 1870-1880
































marque sur le corps du haut: FA AD (pour Fa Ancien Diapason / F old Pitch)
et le clétage main gauche avec un plateau pour l'annulaire

clétage modifié main gauche
un des huit tampons d'origine sur quinze (clé de registre / register key)


clétage main droite


le mauvais ajustement des têtes de clés sur les trous est un autre élément déterminant cet instrument comme un modèle d'atelier ou prototype.


De gauche à droite (left to right):
Clarinette syst. Boehm en Sib (diapason haut / Bb High Pitch), Buffet-Crampon & Cie, ca 1920
Clarinette alto syst. Boehm en Fa (F), Buffet-Crampon & Cie, ca 1900-1930, sans n° de série (without serial number)
Clarinette alto syst. simple en Fa (F) Buffet-Crampon & Cie, prototype AD (ancien diapason / old Pitch), ca 1870-1880. le pavillon est bien sur un remplacement de présentation (the bell is of course non original).

le bocal et le support de pouce avec anneau
un système utilisé par Buffet-Crampon & Cie de la fin XIXe jusqu'aux années 1920: un ressort plat sous la clé grave de Fa# droit (flat spring under the right low F# key)




Des clarinettes altos seront fabriquées tout au long du XXe siècle sous le nom de "Cor de basset descendant au mi grave (catalogue Selmer, vers 1978).


Elles serviront surtout aux clarinettistes pour jouer les parties de cor de basset du Requiem de Mozart qui ne nécessitent pas l'utilisation des notes les plus graves du véritable cor de basset.
alto klarinette basset horn

jeudi 20 novembre 2008

Clarinette Amlingue 1780 (post 2)

première estampille de Michel Amlingue sur les barillets, une "fleur de lys", utilisée dès 1776 et jusqu'en 1790, date de la suppression des corporations en France

bec en ébène "AMLINGUE / A PARIS." avec table très large et marque additionnelle "A" (pour jouer la clarinette en La ?)

bec en ivoire très fin et effilé, juste marqué "AMLINGUE".
grandes clés à rallonges pour s'adapter au corps de rechange en La
la clé de lab/mib montée sur le bulbe, toujours très sobre chez Michel Amlingue.

mercredi 5 novembre 2008

Clarinette Amlingue 1780 (post 1) J'me Lance

Ben oui, la claribole c'est la clarinette !
Des photos d'instruments de ma collection ou de collectionneurs amis paraîtront de façon "apériodique" comme dirait B.K, le président fondateur et rédacteur en chef du bulletin Larigot, l'organe officiel de l'Association des Collectionneurs d'Instruments de Musique à Vent (A.C.I.M.V). Et pour montrer que les fans de baton de réglisse ou de trognon de choux ne sont pas sectaires, d'autres instruments trouveront aussi leur place sur ce blog, même des cuivres !
Clarinette en Sib avec son corps de rechange en La
de Michel AMLINGUE, buis et ivoire
becs estampillés AMLINGUE en ébène et ivoire, vers 1780-1785