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vendredi 7 janvier 2022

Brevet de Clarinette à clavier en 1895 !

Clarinette à Clavier par le Dr Shohé Tanaka
de Awadji au Japon
selon le brevet allemand n° DE 78957
du 21 février 1894 avec publication le 14 janvier 1895
.
Vous l'aviez rêvée (ou pas) ? et ben, il l'a fait !

samedi 1 mai 2021

Vente de Vichy (01/05/2021) : Clarinettes anglaises du début XIXe siècle

 

      clarinette en Ut à 6 Clés brevetées de Goulding & Co (lot 245)

et clarinette en Ut à 10 clés carrées de Metzler (lot 272)


clarinette en Ut à 13 clés en pelle à sel de Wood & Ivy (lot 268)

dimanche 12 février 2017

Thermoclarinette en LA de Haynes à Boston, vers 1935


thermoclarnette en La de Haynes à Boston, mise en vente sur le site Ebay Usa en janvier 2017 (D.R)

L'instrument inventé vers 1926 et breveté en 1929 par William Haynes est une clarinette en métal à double-parois mais possédant un système original pour maintenir une température plus stable quelque soit le lieu de performance, intérieur ou extérieur. Powell, qui travailla de 1913 à 1926 avec Haynes avant de monter sa propre fabrique de flûte, clama ultérieurement être le vrai inventeur de ce système.



Le corps central de l'instrument est réalisé en une seule partie, permettant ainsi d'avoir une circulation d'air chaud entre la double paroi sur l'ensemble de ce corps, à la façon d'une bouteille thermo. Le barillet est aussi constitué d'une double-parois mais pas le pavillon.

William S. Haynes est un spécialiste américain de la flûte et réalise des instruments en argent massif très recherchés. Le corps de ses thermoclarinettes est aussi en argent massif, expliquant ainsi leur coût élevé à la sortie de l'usine et leur rareté, encore aujourd'hui. 
Le clétage est généralement réalisé en laiton argenté, mais quelques clétages portent cependant l'inscription "Sterling".

marque "STERLING" sur le clétage d'une clarinette en Sib



Après avoir dévissé le bouton situé à l'extrémité inférieure du corps de l'instrument, près du pavillon (voir dessin ci-dessous, n° 14) pour laisser partir l'air ambiant contenu entre les parois, l'air chaud est insufflé par le musicien dans une petite ouverture sur le dessus de l'instrument (chiffre 13 et photo ci-dessus, en position bouchon vissé et fermé). 



La température voulue étant atteinte, on revisse les deux ouvertures, l'air chaud permettant de chauffer la paroi interne de l'instrument et donc, à la façon d'une bouteille thermo, de garder la colonne d'air à l'intérieur à un diapason plus constant, moins tributaire des éléments extérieurs.






Contrairement au brevet, l'ouverture à l'extrémité inférieure de cet instrument pour chasser l'air contenu entre les deux parois de l'instrument n'est pas une cheminée avec un bouton vissé, mais un petit tube rotatif muni d'un ergot servant de curseur.


En raison de son coût élevé à sa sortie en 1929, en pleine récession, peu de thermoclarinettes seront réalisées, et encore moins dans la tonalité de La qui est réservée aux musiciens d'orchestres symphoniques mais aussi à ceux des bals pour pouvoir jouer aisément avec des violons dans les tonalités diésées.

Selon certains sites américains, la production tournera autour de 335 unités, dont une trentaine en La (estimation de 10%). Le présent instrument porte le numéro 157.

Thermoclarinette Sib en étui vendue par PM Woodwind Repair en 2011 (D.R)


Metal thermo clarinet in A

jeudi 24 novembre 2016

lundi 1 novembre 2010

Clarinette pour saxophoniste ? Le Brevet américain de Henry BONN Jr - 1908

brevet n° US 878333 déposé le 23 mars 1904
et breveté le 4 février 1908

clarinette système Albert modifié avec ajout de clés de paume pour la main gauche
par Henry Bonn junior, de Scranton en Pennsylvanie
Les clés usuelles ne sont pas représentées car ne faisant pas partie du brevet, mais elle sont prévues pour la réalisation de l'instrument.

Les autres ajouts sont des clés facilitant notament les trilles:
Cliquez sur les photos pour les agrandir
american US Patent clarinet with palm keys

dimanche 3 octobre 2010

Un curieux design venant de RDA: La Uebelklarinette


Clarinette système Boehm dite Uebelklarinette
modèle 2 par G. Rudolf Uebel (1973)

les facteurs allemands de la région de Markneukirchen en Vogtland ont fabriqué dès la fin du XIXème siècle des clarinettes selon le système Boehm, surtout pour l'exportation. Dans les années 1960-1970, ces modèles étaient diffusés principalement en Russie et en Bulgarie, les autres pays d'Europe de l'Est utilisant plutôt les systèmes allemands d'après ceux développés par Baermann ou Oehler.

G. Rudolf Uebel, de Wohlhausen en Vogtland eut l'idée de fabriquer à la fin des années 1960 des clés faites en un seul bloc pour diminuer les coûts de fabrication. Il reprenait ainsi l'idée développée précédemment aux Etats-Unis par Harry O'Brien en 1939 pour sa Primer clarinet système Boehm: "fabriquer une clé en une seule pièce comportant tous les anneaux et facilement réalisable" (brevet Us 2,205,695).


Brevet américain de Harry O'Brien déposé en 1939



de haut en bas:
clarinette système Baermann par G.Rudolf Uebel (1976)clarinette système Boehm par G.Rudolf Uebel (1975)clarinette système Boehm par G. Rudolf Uebel (c.1940)

double trou de sol # main gauche
(principe utilisé sur certaines flûtes françaises fin 19e)



.....
.......Modèle Boehm (1975)............ Modèle Baermann (1976)

........


pavillon sans cerclage inférieur

Trou de résonance sur la clarinette système Boehm

.....
.....................................Modèle Boehm (c.1940 ?)

Extraits du brevet anglais n° 1241158 déposé
par Gehrard Rudolf Uebel
le 17 mars 1970 et délivré le 28 juillet 1971
"...The making and assembly of parts of the mechanism involves the expenditure of much time and money , particularly since in the case of each shaft the spacing of the connecting members and their relative angular positions must be determined and carefully ckecked ... The object of the present invention therefore is to avoid the necessity of making the parts of the mechanism separately, as was conventional, and of having to solder them together, and at the same time to improve the design of the shaft to which they are affixed ... " (extrait du brevet anglais de 1971)

Modèle système Boehm (1982)
d'après le modèle patenté de G. Rudolf Uebel
fabrication de la "Kievskaya Fabrika Muzykal'nyh Instrumentov"
.......


pour agrandir les photos, pensez à cliquer dessus !

dimanche 30 mai 2010

Brevet déposé en 1921 par Emile BUFFET



Cet instrument estampillé "Breveté S.G.D.G" (Sans Garantie Du Gouvernement) semble, de prime abord, dénué de différence majeure avec un système Boehm usuel.


En fait la seul différence notable est la connexion entre les deux corps située sur le dessus et non comme de coutume sur le côté droit des deux corps de l'instrument.
Cette légère modification a donné lieu à une demande de brevet d'invention déposée par monsieur Emile Buffet de Paris le 25 mai 1921. Il obtiendra la délivrance de son brevet le 4 février 1922 et ce dernier sera publié le 25 avril 1922 (Brevet français 536.008, préservé à l'INPI, Paris)


Cette estampille, surmontée d'une couronne de laurier, est rare et le lien de cet Emile BUFFET n'est pas établi à ce jour avec la célèbre famille de luthiers parisiens et mantois. Elle prouve en tout cas que le brevet d'Emile BUFFET a été appliqué à la clarinette vers les années 1922-1930. L'instrument a été trouvé dans un étui postérieur de style "Couesnon" des années 1950.

La flèche rouge indique la connexion entre les deux corps déplacée sur le dessus.
La flèche verte quand à elle montre le rivetage du ressort plat en dessous de la clé grave de fa# à gauche, pratique abandonnée dans les années 1930.

Cet extrait de la planche du brevet original d'Emile BUFFET montre sur les figures 1 et 2 le montage usuel de la connexion entre les deux corps et le passage de cette connexion en dessous des clés de cadences utilisées par le côté de l'index droit.
La figure 3 montre le montage de cette même connexion suivant les indications du brevet ci-dessous.

Texte du brevet Fr 536.008 déposé par Emile BUFFET en 1921 et publié en 1922clarinet french patent, klarinette

samedi 13 février 2010

Clarinette brevetée A. LEFEVRES de 1947



La première demande de brevet français pour la clarinette après la seconde guerre mondiale est l'oeuvre le 7 janvier 1946 d'un luthier de La Couture-Boussey dans l'Eure (27) : monsieur Albert Lefevres. Son atelier depuis les années 30 était spécialisé dans la fabrication de cet instrument et la majeure partie de sa production était à destination du marché nord-américain, au point que William Waterhouse considérait dans son "New Langwill Index" en 1993 que "A. Lefevres à Paris" était un nom utilisé comme marque d'exportation.

Comme de nombreux autres facteurs avant lui, Albert Lefèvres dépose un brevet pour résoudre le délicat problème des notes émises avec les clés de l'instrument manoeuvrées avec l'index et le pouce de la main gauche.
La clé située sous l'instrument sert aussi bien pour émettre le Sib que pour provoquer le changement de registre, son placement acoustique étant donc défectueux.

L'idée générale est d'avoir deux trous différents s'ouvrant alternativement en fonction du doigté désiré grâce à un système de bascule.
Albert Lefèvres est l'un des rares facteurs à placer le nouveau trou de Sib sur le côté gauche de l'instrument.
Il ajoute aussi pour l'annulaire gauche un anneau permettant le doigté de fourche pour émettre le Sib dans le registre de clairon, le manque d'un trou satellite de correction supplémentaire ne permettant pas d'avoir le doigté dans le grave avec une justesse suffisante.

brevet français FR922812 déposé par Albert Lefèvres
demandé le 7 janvier 1946 et délivré le 10 février 1947


Une clé de résonnance est aussi ajoutée sur le corps inférieur de l'instrument, comme le faisait à la même époque G. Leblanc, autre facteur mieux connu de La Couture-Bousssey (Selmer utilisait déjà cette clé supplémentaire dans les années 1920-1930 sur ses modèles système Albert perfectionnés)